Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel

Du 17 au 23 Octobre

L’allaitement maternel Pas à Pas

jeudi 12 novembre 2009

« je crois sincèrement qu’à partir du moment où une maman sert le continuum de son bébé (et donc aussi le sien), son instinct déstabilisé par sa culture se réaffirmera et retrouvera ses motivations naturelles. Elle ne voudra pas déposer son bébé. Ses pleurs parleront à son cœur, non bafoué par une quelconque école de pensée à propos de l’éducation des enfants. Si dès le départ elle adopte les gestes corrects, je suis persuadée que son instinct ancien ressurgira, car le continuum est une force puissante qui essaie sans cesse de se faire entendre. La plénitude que ressentira la maman en agissant en accord avec sa nature contribuera à rétablir son propre continuum, bien plus que la théorie qu’elle a pu trouver dans le présent livre ».
Jean
Liedloff

(relu ici)

dimanche 1 novembre 2009

Vivre en mode Slow


Slow school


Slow travel


Slow city

Slow food

Slow design

Moi j'adhère...

dimanche 25 octobre 2009

L'hygiène naturelle du plein de vie - 11 mois

Oui oui, c'est fini le "BABI" et autre "Bébé aux besoins intenses". Pas dans le fond, non, juste dans la forme. Maintenant, nous parlerons ici d'un bébé plein de vie (merci a Alisabel entre autre), parce que c'est plus joli et parce que j'évolue...

Donc notre petit n'a pas remis de couche depuis ces 3 mois, ce qui, rappelons le, a réglé pas mal de problème. Il y a eu évidement beaucoup de pipi sur le parquet, pantalon, canapé, jogging de papa, peau de mouton, matelas, couette, parce que la vie "est un bien perdu quand on ne l'a pas vécu comme on l'aurait voulu"(Tété). Non pas qu'il ne signal pas ses besoins, mais réussir a se relâcher dans une position proposée, c'est pas pour lui.

Et puis il y a la marche. Faire pipi/caca en marchant, c'est l'éclate totale! On peut même essuyer comme maman, ça occupe.

Alors on réagit, hein! Faut s'adapter: stock de shorts et pantalons sur les brocantes, investissement dans des jambières (oui, ça peut faire viril, faut les voir comme des chaussettes de foot ;-)). Parce que remettre des couches, ben ça m'est même pas venu a l'idée (enfin si, mais j'ai imaginé 2 secondes la scène...).

Et là, contre toute attente, il accepte a nouveau les propositions. Comme il commence a faire froid, ce ne sera plus dehors, mais dans le bac a douche (j'ai bien essayé les toilettes mais la bistouquette, je la gère pas...). Alors on est reparti, comme en 40. Chouinage pour dire que l'évènement est proche et relâchement dans la douche.

L'histoire ne s'arrête pas là.

Depuis 2 jours, notre chérubin (oui, ma vision des choses change, j'évolue comme je le disais, mais j'y reviendrais) viens me prendre par la main, me traîne jusque dans la salle de bain, enjambe le bord du bac a douche et fait pipi, avec un sourire digne de celui qu'il m'a fait le jour où je lui ai, pour la première fois, proposé de de se soulager dans le lavabo...

PS : Comment gérez vous les pipis non signalés quand vous êtes en société? (je parle du petit qui fait pipi dans le pantalon, parce que trop occupé, a la bibliothèque par exemple, ou au parc...et qui ne passe pas inaperçu). Merci pour vos astuces

samedi 1 août 2009

Cueillette

EVOLUTION PHYLOGENIQUE DU BASSIN HUMAIN : INCIDENCES OBSTETRICALES
DATE DE SOUTENANCE : 12 septembre 2002
RESUME :
Après un rappel de l'anatomie du bassin humain et de la tête foetale, sont abordés les différents temps de l'accouchement dans l'espèce humaine. Ensuite, l'anatomie comparée des bassins des grands primates actuels : Homo sapiens et singes Hominoïdes (Hylobatidès,Pongidés, Hominidés) souligne des différences notables entre le bassin humain et celui detous les autres grands primates, liées en particulier au fait que le bassin humain est un bassinen pression, alors que les bassins des grands singes anthropoïdes brachiateurs sont des bassins en tension. La forme en segment de tore du bassin humain est à l'origine de processus mécaniques complexes au moment de la naissance, phénomènes qui n'existent pas chez lessinges, chez lesquels la filière génitale est représentée par un conduit rectiligne etproportionnellement plus vaste que chez l'homme.Comparaison est ensuite faite entre l'anatomie des espèces fossiles d'Hominidés et l'espèce humaine contemporaine. En se fondant sur l'examen des pièces osseuses, on peut affirmer quele processus d'accouchement des plus anciens Hominidés connus était beaucoup plus prochede ce qu'il est dans l'espèce humaine que de ce qu'il est chez les grands singes. Le lien ou ladifférence entre ces espèces tient à l'acquisition de la bipédie, laquelle, pour être efficiente,requiert l'évolution du bassin vers une forme plus courte, limitant les bras de leviers sur lesdifférents segments de la ceinture pelvienne.Ceci fournit plusieurs éléments de réflexion quant à l'incidence de ce passage à la locomotionbipède, en termes d'incidences obstétricales pures (la mécanique obstétricale est devenue plus complexe), mais également d'incidences évolutives : pour répondre à une parturition devenue plus difficile, l'évolution a favorisé la naissance de fœtus de plus en plus prématurés, lesquels,en exigeant des soins de plus en plus importants et durables, ont requis une structuration plus grande du groupe social, donc le développement de nouvelles compétences, donc une évolution vers 1' « intelligence » et l'hominisation.

NOM DU MAITRE DE MEMOIRE : Monsieur le Docteur M. BILLARD
NOM ET ADRESSE DE L'AUTEUR : Marie-PierreGARAND, 16 ter, rue Heinrich, 92100 Boulogne-Billancourt


Aujourd'hui, après 9 mois de gestation en externe, je cueille les fruits de mon implication totale à l'hominisation. Oui, sous vos yeux (et surtout les nôtres) ébahis, notre petit garçon est descendu de nos bras pour découvrir le Monde. Ça n'a pas été facile tous les jours, on n'a surtout pas eu le choix mais je n'ai jamais été aussi fière du travail accomplit et bien fait. J'ai atteint les sommets de la pyramide de Maslow!
Rassurez vous, l'intensité est toujours là... J'y retourne d'ailleurs, mais je publie quand même, parce qu'a vouloir faire de jolis billets pleins de liens et de références, je n'en fait pas! Je compléterai plus tard, promis.





lundi 13 juillet 2009

Quand on sent que son allaitement à été saboté...

Mon bébé intense et moi commençons une nouvelle aire : celle de la tolérance du siège auto! Oui, Mesdames et Messieurs, si vous avez un BABI, vous n'êtes pas sans savoir que toute tentative d'attacher ce genre de créature se solde toujours par de grosses gouttes de sueurs (pour le parent), des hurlements (pour le BABI) et un abandon de la tentative. Donc on ne sort plus sauf urgence vitale.
Après quelques kilos, on peut envisager les choses autrement. Il est possible qu'un siège auto face a la route change la donne (alors garder espoir...). C'est notre cas. Bébé, hypnotisé par le panorama qui défile a toute vitesse et maman dans son champs de vision oubli (parfois) qu'il subit une contension. Attention, n'allez pas croire que c'est une solution miracle, comme l'écharpe de portage ou l'allaitement, ceci n'a pas la magie qu'on a tendance a (naïvement) croire quand il s'agit d'un BABI.
Venons en au fait. J'ai réussi a assister à une réunion de la Leche Ligue! Et j'y ai appris une chose que je ne pensais pas possible et que je trouve fabuleuse : il est possible de relancer quelques temps après la naissance un allaitement, même si on ne l'a pas démarrer. Je pense ici à ces mamans qui me disent qu'elles auraient tellement aimé le faire mais à la maternité on leur a dit qu'elles n'avaient pas de lait, ou pas assez, qu'elles se sont découragées...Je pense également a celles qui n'avaient pas prévu d'allaiter et pas prévu non plus d'avoir un bébé aux besoins intenses...


mercredi 1 juillet 2009

Concours photo...

Une fois n'est pas coutume, j'voulais participer à ce concours. C'était mal connaître la bête...

vendredi 12 juin 2009

Nos vieux et nos bébés=même combat!

Notre petit bout grandit (7 mois) et devient de plus en plus demandeur pour faire les choses comme nous. Alors quand on va chez les copains, au resto, chez la belle famille, je me suis dit que ceci :

...pourrait lui apporter beaucoup de plaisir. Et puis j'ai sorti la chose de son emballage et lu la notice, je voulais pas qu'il tombe, le bébé. Dans la notice il est dit à un moment : "bien serrer les sangles pour limiter au maximum les mouvement autonomes de l'enfant". Et là, j'ai eu un flash.
J'ai travaillé quelques mois en maison de retraite. D'abord en tant d'étudiante infirmière, puis en tant qu'aide soignante. Et pour la "sécurité" des personnes âgées(en limitant au maximum leurs mouvements autonomes!), certaines se voyaient fixées sur leur fauteuil roulant avec ça :
Troublante ressemblance...Ça s'appelle de la contention, et c'est une forme reconnue de maltraitance de la personne âgée lorsqu'elle n'est pas prescrit par un médecin. Mais c'est normal lorsqu'il s'agit d'un enfant...
Si on fait le tour de ce qui est utilisé en maison de retraite pour se limiter la tâche en maison de retraite (le sujet ici n'étant pas de faire le procès des soignants bien sûr), on trouve beaucoup d'autres similitudes : couches (pour ne pas emmener chaque personne aux toilettes), lits à barreaux (pour pas que la personne déambule), fauteuils roulants, bouillies, grenouillères (pour éviter les déshabillages intempestifs), mitaines (pour ne pas se gratter)...

Mon questionnement du jour est donc : ne faisons nous pas payer aux vieux ce qu'ils nous ont fait lorsque nous étions enfant? (le "nous" étant la société...)
Ou peut être : Sommes nous si individualiste que nous ne souhaitons pas perdre notre temps à soutenir les plus faibles?

Une chose est sûre, il faut que je me pose la question chaque fois que je trouve ça louche!





mercredi 10 juin 2009

Espoir

Parfois, pour me donner un peu d'espoir pour le futur de nos enfants, je me dis que la nature reprendra ses droits...

jeudi 4 juin 2009

Diversité

"Mais pourquoi tu remets toujours tout en cause?" (dis-tu chéri)


Fallait s'y attendre! Après avoir remis en question la médecine omnipotente et la puériculture moderne, je me retrouve à nouveau devant de grosses interrogations :

Comment nourririons-nous nos enfants si nous n'étions pas conditionnés ?

Alors comme chaque fois, je me concentre, je fouille dans les tréfonds de mon cerveau reptilien et...? ben rien! Pas moyen de me libérer de l'image du petit pot donné à la cuiller. Nous faisons des tentatives (laisser piocher dans nos assiettes ce qui intéresse le petit bout) mais le spectre de l'étouffement, de la fausse route, de l'allergie, que sais-je encore, nous empêche de faire confiance et de nous faire confiance.

C'est pas qu'il y est urgence, c'est juste que je désespère, je me dis qu'il serait tellement plus facile si nous n'étions pas pollués d'idées reçues, que chaque étape est un pas de plus dans l'inconnu, sans repère, sans (bon) exemple à suivre...

Faut dire que je viens de loin dans le conditionnement : avant le 8ème mois de grossesse, l'allaitement c'était, pour moi, tirer son lait avec un tire-lait et le donner au biberon...la honte, a presque 30 ans!

"Alors chéri, la prochaine fois, je remet quoi en cause à ton avis? L'école? y'a des chances!"

mardi 19 mai 2009

De génération en génération...

Petite, notre mère n'avait qu'un remède à tous nos maux. Tu t'es brûlé?Mets de l'argile;tu t'es égratigné?Mets de l'argile;t'as mal au ventre?bois de l'argile;tu t'es tordu le pouce?Mets de l'argile...
Au début de ma vie de jeune adulte, j'ai bien sûre renié tout ce qui pouvait me rappeler ma jeunesse, donc l'argile. Et puis les spasf* et autres remèdes allopathiques n'ont su résoudre certains bobo, alors j'ai gardé un petit pot avec de l'argile verte en poudre, au cas où.
Et puis petit à petit, j'ai compris qu'éviter au maximum les médicaments était un bien, alors l'argile est revenue dans mon quotidien.
Depuis un mois, le petit bout a de l'eczéma (les dents peut être?). J'ai attendu pour voir, hydraté comme j'ai pu, mais rien à faire. Alors devinez quoi?...ben oui, j'ai mis de l'argile!!! En quatre jours, la peau du crocodile est redevenue une peau de bébé!
Tout cela pour dire qu'en devenant maman, je me réconcilie avec la mienne et qu'en prenant soin de mon bébé, je me réconcilie avec le bébé que j'ai été.
Alors Maman, si tu nous regarde de là où tu as décidé d'aller, c'est fini, j'arrête d'essayer d'attraper ta main que tu n'as jamais su (pu?) donner, je prend en héritage le meilleur de tes avancées et laisse les valises qui ne sont pas les miennes sur le quai de ce monde.
En route mon bonhomme, prends ma main et avançons. Et t'inquiète pas, si tu tombes, tu m'entendra toujours te dire : "Mets de l'argile!"


vendredi 15 mai 2009

Édifiant...

http://webxclusion.ifrance.com/dossiers/sdf.htm

mardi 5 mai 2009

6 mois...

...de petits pieds qui poussent
...d'allaitement
...de cododo
...d'HNI et de couches lavables
...d'apprentissage à l'école des papas mamans, même si on a du mal à valider le module "patience"
...de portage
...de cogitages écolo
...de chamboulements hormonaux
...(+9) sans café, coca, clopes, alcool, pets, thé, solitude, ennui, tristesse, inutilité, vie sociale, repos...

Bon anniversaire petit bout! Merci de nous aider à devenir parents


jeudi 30 avril 2009

Premier pipi...

...dehors!

Petit tour en voiture pour faire quelques courses. On se gare. Le petit Bout se réveille et qui dit réveil, dit envie de faire pipi (comme moi d'ailleurs!). D'habitude, j'fais style de rien. Hop dans l'écharpe et on pense à autre chose. Mais là, la canaille me regarde dans les yeux et je peux plus faire l'ignorante... Il fait grand soleil, y'a personne sur le parking...je me lance! J'enlève la couche, j'entrouvre la portière, je tremble que ma belle mère, comme de par hasard, se pointe et hop, petit pipi et grand sourire de satisfaction!

Alors ça n'a l'air de rien un petit pipi comme ça, mais pour moi, c'est un pas de plus vers la dépanurgisation et de la cohérence pour mon tout petit...

dimanche 26 avril 2009

Avis à la population!

Demain, débute la Semaine Internationale de la Couche Lavable :

Pour l'occasion, je vais faire un petit bilan de notre expérience de 6 mois en lavable (a mi temps maintenant puisque nous utilisons l'hygiène naturelle de notre petit bout), vite fait, là, parce que le petit bonhomme fait une sieste et me laisse (une fois n'est pas coutume) la main droite dispo pour pianoter (houra!)
Pour nous, c'est langes à nouer Disana et culottes de laine
Pour faire un choix avant la naissance, je voulais que les couches répondent à plusieurs critères :
Utilisation intensive
Elles sont résistantes, même les petits liens n'ont pas sourcilié
Séchage rapide (pas de sèche linge)
Pour sûr, y'a pas plus rapide, une demi journée si il pleut pas, a peine la journée sinon
Doux pour bb
Sans sèche linge, elles deviennent rêche. Faut que j'essaie de les "décrasser"
La laine, c'est top pour les petites cuisses (ça serre pas) et les petites fesses (ça laisse respirer)
Écologique
Coton (pas top) bio (c'est déjà ça), fabrication Allemande
Et la laine, c'est renouvelable!
Économique
30 euros les 10 (il en faut une vingtaine), 12 euros la culotte de laine (3 par tailles), 2,5 euros l'insert(20 aussi)
Les langes sont taille unique
Pas trop compliqué pour le Papa
Faut le coup de main, mais c'est rapide à avoir. Pas vraiment plus compliqué pour lui (et moi) que de mettre une couche jetable à un petit asticot!

Après, j'ai eu envie de tester un peu autre chose, pour voir : celles qui s'attachent à scratch, à pressions, d'autres matières comme le bambou, le polaire (pour la couche de protection), mais rien ne combine tous les critères.

On utilise maintenant les langes sans culottes de protection, comme ça, si j'ai rien compris aux demandes de petit bout, je vois de suite si il a fait pipi et ça évite les inondations sur le canap' (moi perso, ça me gênerait pas trop, c'est l'Papa qui marronne!).

Je pense que quand on se met aux lavables, c'est un peu comme tout. Au début, on galère un peu (dans la choix, l'utilisation, l'organisation), c'est jamais 100% garantie efficace toute une nuit, parfois, une "bonne" vieille jetable est bien appréciable (chez belle maman, au début, qui viens inspecter le change pour pouvoir dire : "tu te compliques bien la tâche quand même avec tes trucs de mami", ben nan, j'suis souple comme fille, j'm'adapte a la situation!). Mais c'est tellement bon de ce dire que nos efforts sont payants : meilleurs pour bb (même si pas de couches c'est le top!) qui n'a pas de fesses rouges et qui sait si il a fait pipi, meilleurs pour la planète (toujours pas mieux que pas de couches du tt, hein!), meilleurs pour moi (la poubelle chez nous, elle est loin), j'irai même jusqu'à dire meilleurs pour le beau (la blogosphère regorge de créatrices de mode de couches), pour engager une conversation (des couches lavables???mais comment tu fais????), faire rigoler (avec bb en couche peau de dalmatien)...

Bonne semaine de la couche lavable!



mercredi 22 avril 2009

Loin de moi l'idée de faire un parallèle ;-)

AN 2043 : UN GRAND PAS EN AVANT DANS LA LIBERATION DE LA FEMME !
(auteur inconnu, trouvé ici)

De plus en plus de femmes trouvent difficilement supportable de subir 9 mois de grossesse, avec tous les inconvénients, risques et contraintes que cela implique (inconfort, déformation du corps, risque de maladies liées à la grossesse, obligation d'avoir une bonne alimentation, de limiter la consommation de tabac, d'alcool...). Et de plus en plus d'hommes trouvent choquant que les organes génitaux féminins soient utilisés pour autre chose que les rapports sexuels. En outre, le fait qu'une femme enceinte s'exhibe hors de son domicile est considéré comme du harcèlement sexuel dans certains pays. Les utérus artificiels existent depuis longtemps, mais leur complexité, rendant obligatoire une maintenance en service hospitalier, ne permettait qu'à quelques privilégiées d'en bénéficier. La société Schnouff-Letordu a mis au point un utérus artificiel d'une conception révolutionnaire, pouvant être utilisé très facilement au domicile, et d'un prix le mettant à la portée de la plupart des familles. MAMA-PLUS sera disponible très prochainement dans toutes les pharmacies, et représente la solution d'avenir pour les couples modernes.
Après fécondation naturelle, l'embryon sera placé dans l'appareil à l'occasion d'une simple visite chez un gynécologue. L'appareil le maintiendra à température constante, et le nourrira automatiquement. La mère sera totalement libre de faire tout ce qu'elle souhaite, la seule contrainte de l'appareil étant le changement, 4 fois par jour, de la solution nutritive (ce qui ne prend que quelques minutes). De plus, le père (en particulier) pourra, lui aussi, changer la solution nutritive et surveiller le bon développement du fœtus, ce qui lui permettra de tisser un lien plus étroit avec son enfant. MA Bouleux, concepteur de l'appareil, pense que " bon nombre de femmes porteront l'enfant dans leur utérus pendant les premières semaines, pour le plaisir d'éprouver des sensations nouvelles, mais que les nausées du premier trimestre les amèneront rapidement à transférer le fœtus dans Mama-Plus. " Il estime cependant possible que quelques " extrémistes " persistent à préférer porter elles-mêmes le fœtus jusqu'à 6 mois de grossesse et au-delà. Cette pratique serait cependant susceptible de porter préjudice à l'enfant, certains auteurs ayant récemment avancé l'idée qu'un fœtus ayant vécu dans l'utérus de sa mère pendant plus de 6 mois avait, par la suite, des difficultés à acquérir son autonomie.
" Certes, les études faites jusqu'à ce jour montrent que les enfants sont en meilleure santé après une grossesse passée entièrement dans l'utérus maternel ; mais, en réalité, la différence est minime. Décider entre une grossesse naturelle ou l'utilisation d'un utérus artificiel est maintenant une question de choix personnel, et il serait malhonnête de tenter de culpabiliser les femmes qui, aux risques et aux inconvénients d'une grossesse naturelle, préfèrent la facilité, la tranquillité et la fiabilité offertes par Mama-Plus. "
Pour lancer son produit, le fabricant met actuellement au point une vaste campagne de publicité, visant tant les professionnels de santé que le grand public : brochures d'information, spots publicitaires, feuilleton télévisé centré sur Mama-Plus... Il a aussi entamé des pourparlers avec les services de santé et les associations caritatives pour subventionner la distribution gratuite de Mama-Plus aux femmes des milieux les plus défavorisés.

mercredi 15 avril 2009

Un choix cornélien

Je me posais pas la question, puisque c'est obligatoire, que je l'ai été, vous aussi certainement et que je partais du postulat que la société n'a qu'un but pour nos bébés : leur bien.
Petit Bout est né.
Et j'ai découvert (et me suis intéressé à) des notions toutes nouvelles :


Conflit d'intérêt

"Un conflit d'intérêt est une situation délicate dans laquelle une personne ayant un poste de confiance, tel qu'un avocat, un médecin, un homme politique, un cadre ou un dirigeant d'entreprise a des intérêts professionnels ou personnels en concurrence avec la mission qui lui est confiée. De tels intérêts en concurrence peuvent la mettre en difficulté pour accomplir sa tâche avec impartialité.
Même s'il n'y a aucune preuve d'actes préjudiciables, un conflit d'intérêt peut créer une apparence d'indélicatesse susceptible de miner la
confiance en la capacité de cette personne à assumer sa responsabilité" Wikipédia



Mélange des genres

Difficile à définir, alors quelques exemples pour comprendre :

"La drôle d'idée de la section "Lycées" à l'UMP. Pour attirer de nouveaux adhérents, une soirée spéciale a été organisée dans une boite de nuit à Paris le 28 mars dernier. Une consommation gratuite contre une adhésion.."(RTL.fr)

"...quand Emmanuel Chain, producteur, s’occupe aussi de la communication de Christine Boutin" (politique.net)

"Dès 2002, GSK s'est engagé dans la formation médicale continue auprès des médecins et des pharmaciens"


Lobbying

"action menée par un groupe organisé pour infléchir les décisions de la puissance publique dans le sens de ses idées ou de ses intérêts " (Encarta)


Alors c'est avec tout ça qu'il faut que je fasse des choix pour la santé de mon tout petit. Mais là, j'y arrive pas. Là, c'est histoire de vaccination (parlons pas trop fort). Les sujets fleurissent, les pour, les contre, le débat devient politique parfois (souvent...toujours). Moi, j'veux pas faire polémique, j'veux juste pouvoir me faire un avis objectif. Comment ça, j'peux pas? Ah non?!Y'a pas d'étude claire faite sur le sujet?Ben non.

Je dois faire le choix entre : risquer un accident de vaccination plus ou moins grave ou risquer que notre petit ne contracte une maladie a l'issue plus ou moins grave. Et cela avec des chiffres invérifiables, fournis par des institutions dont leurs membres ont de sérieux conflits d'intérêt, dont les décisions sont prisent lors d'un somptueux repas proposé par des lobbyistes de l'industrie pharmaceutique, le tout, baignant dans un étrange mélange des genres entre un pédiatre et un visiteur médical (un stylo contre un vaccin...?).

Ben c'est un choix cornélien...

mardi 7 avril 2009

Comprendra qui pourra....

Article trouvé ici, et tellement vrai...

"Le bébé aux besoins intenses est ÉCONOMIQUE !Avant que notre fils naisse j’étais impressionnée par l’offre des détaillants en puériculture et me posait des questions sur l’utilité des articles. Nos intenses nous ont apporté la réponse, la voici catalogue en mains :


Le lit : INUTILE Le bébé aux besoins intenses ne dort quasiment jamais ou seulement SUR maman ou en écharpe


La table à langer : A ÉVITER Mon bébé aux besoins intenses, se cabrait tellement en hurlant, qu’à la maternité il a failli en tomber. Préférer le sol.


La turbulette, la couverture : INUTILE Le bébé aux besoins intenses ne supporte pas d'être couvert.


L’anneau ou le transat de bain : INUTILE Mon bébé aux besoins intenses cherchait à s’échapper et j’avais ainsi peur qu’il se noie. Allongé au fond de la grande baignoire en toute liberté avec de l’eau jusqu’au visage, quelle libération, c’était le seul moment où les hurlements cessaient.


La tétine ou sucette : INUTILE Recrachée instantanément.


La chaise haute : DANGEREUX Le bébé aux besoins intenses est hypertonique, à force de pousser sur les jambes, il renverse même les plus stables.


Le tapis d’éveil : L’ARNAQUE ! « l’enfant joue, se retourne, s’endort » la bonne blague ! Non seulement aucun intense ne s’est jamais endormi pouf comme ça, mais en plus impossible de les faire rester sur un si espace si restreint.


Le doudou : L’ARNAQUE 2 Qu’on me trouve un intense qui ait un autre doudou que sa maman !


Le baby phone : INUTILE Le bébé aux besoins intenses hurle suffisamment fort pour l’entendre où que ce soit dans la maison ! Merci à Chloé pour le baby phone, c’est de sa réflexion sur leur inutilité qu’est parti cet article !


Le parc : INUTILE Autant mettre un lion en cage.


La poussette, le landau : INUTILE Ou c’est une promenade hurlante assurée, le bébé aux besoins intenses a exclusivement besoin d’être PORTÉ


Le siège auto : INUTILE jusqu’à 6 mois Les 6 premiers mois, le bébé aux besoins intenses hurle en voiture.

Quand on est parent de bébé aux besoins intenses, il en faut de l’imagination à l’économie, la plupart du temps l’un des deux ne reprendra pas son activité professionnelle."

lundi 6 avril 2009

Journée (a)typique


Je n'ai aucune idée de ce que peut être un tag, mais puisque c'en n'est pas vraiment un, je me dis que je peux le faire!

Je réfléchis un peu (3 neurones de dispo). Une journée type chez nous, c'est quoi?hier, avant hier ou la semaine prochaine, ça sera toujours complètement diffèrent. Dès que j'ai l'impression qu'il y a un rythme, le lendemain, c'est diffèrent. Mais "en gros", mes journées tournent autour de "GRANDS" thèmes :

On se reveille. Entre 7h et 12h (le petit bout nous gratifie quelques fois de belles grasses mat'!)

Pipi.

Petit déj, ou lutte, suivant les jours, parce qu'étaler le beurre avec un petit bout sur les genoux qui hésite entre téter et attraper le couteau, c'est parfois du sport.

Tentative d'allumage de pc...échouée...


Ouverture de la machine à laver.

Sieste (parfois) d'au moins 15 minutes! (le revers de la médaille des douces nuits de 10 heures mini.)


Tétée.

Là, faut faire des choix : soit je mange, soit je m'habille, soit je me lave. Rarement les 3 dans une même journée. (souvent je choisis de manger...).

Tentative d'allumage de pc...échouée...


Allumage du pc!

Mise dans l'écharpe. Giguotage. Descente de l'écharpe. Pipi. Remise dans l'écharpe...

Ballade dans l'écharpe ou passage d'aspi pour endormir la bête (dépend du temps qu'il fait)

Dodo avec une main dispo pour la souris...30 min de ballade sur le net.

Réveil et pipi.

Sortie du linge de la machine. Il est 17h en gros

Tétée

Étendage parfois

pipi

Arrivée du Papa, youpi, c'est la fête! Je fais tout ce dont j'ai envie et pas pu ou pas pensé à faire : pipi, boire, manger un carré de chocolat...

Et quand le Papa me demande ce qu'on a fait (tient, j'ai un rapport social, on me pose une question, je dois réfléchir!) C'est vrai ça, qu'est ce qu'on a fait dans la journée? Mais pourtant je suis fatiguée...

Bain ou visite de blogs (peut être parce que ça me donne l'impression de sortir ou de parler avec des gens...)), suivant qui le fait.

Massage du petit bout (le secret de nos nuits de rêve?)

Pipi

Tétée

Repas (sportif...la diversification ne me semble pas très loin!)

Ballade de la tornade dans les bras du papa , une passion pour le petit bout, qui contemple tout.

Tétée

22h : Petit bout s'endort dans mes bras, une goutte de lait dans le coin du sourire. Il a passé une bonne journée. Je n'ai rien fait de quantifiable, juste aidé notre petit à grandir d'une journée, mais c'est un vrai boulot!

Si je suis en position adéquat je lit sur internet. Ça y est, j'ai une crampe dans l'épaule, la souris est trop loin...J'écrirais bien un commentaire sur ce message...pas moyen. Si je bouge, le petit bout se réveille. Il est 23h, je vais au lit!





Manger... avec un BABI sur les genoux!

samedi 4 avril 2009

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier

Le texte est long, mais criant de vérité. Lancez le lecteur, la reprise en musique est parfaite a mon goût. A écouter les jours de grand vent (de déprime quoi...)

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
Vidéo envoyée par entimatrix


Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1952)
Stig DAGERMAN (1923-1954)
Traduit du suédois par Philippe Bouquet

Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une chose : le besoin de consolation que connaît l’être humain est impossible à rassasier.


En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Partout où je crois l’apercevoir dans la forêt, je tire. Souvent je n’atteins que le vide mais, une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et, comme je sais que la consolation ne dure que le temps d’un souffle de vent dans la cime d’un arbre, je me dépêche de m’emparer de ma victime.

Qu’ai-je alors entre mes bras ?


Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots que je ressens de la joie et de l’effroi à bander. Puisque je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur.


Mais il y a aussi des consolations qui viennent à moi sans y être conviées et qui remplissent ma chambre de chuchotements odieux : Je suis ton plaisir – aime-les tous ! Je suis ton talent – fais-en aussi mauvais usage que de toi-même ! Je suis ton désir de jouissance – seuls vivent les gourmets ! Je suis ta solitude – méprise les hommes ! Je suis ton aspiration à la mort – alors tranche !


Le fil du rasoir est bien étroit. Je vois ma vie menacée par deux périls : par les bouches avides de la gourmandise, de l’autre par l’amertume de l’avarice qui se nourrit d’elle-même. Mais je tiens à refuser de choisir entre l’orgie et l’ascèse, même si je dois pour cela subir le supplice du gril de mes désirs. Pour moi, il ne suffit pas de savoir que, puisque nous ne sommes pas libres de nos actes, tout est excusable. Ce que je cherche, ce n’est pas une excuse à ma vie mais exactement le contraire d’une excuse : le pardon. L’idée me vient finalement que toute consolation ne prenant pas en compte ma liberté est trompeuse, qu’elle n’est que l’image réfléchie de mon désespoir. En effet, lorsque mon désespoir me dit : Perds confiance, car chaque jour n’est qu’une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie : Espère, car chaque nuit n’est qu’une trêve entre deux jours.


Mais l’humanité n’a que faire d’une consolation en forme de mot d’esprit : elle a besoin d’une consolation qui illumine. Et celui qui souhaite devenir mauvais, c’est-à-dire devenir un homme qui agisse comme si toutes les actions étaient défendables, doit au moins avoir la bonté de le remarquer lorsqu’il y parvient.


Personne ne peut énumérer tous les cas où la consolation est une nécessité. Personne ne sait quand tombera le crépuscule et la vie n’est pas un problème qui puisse être résolu en divisant la lumière par l’obscurité et les jours par les nuits, c’est un voyage imprévisible entre des lieux qui n’existent pas. Je peux, par exemple, marcher sur le rivage et ressentir tout à coup le défi effroyable que l’éternité lance à mon existence dans le mouvement perpétuel de la mer et dans la fuite perpétuelle du vent. Que devient alors le temps, si ce n’est une consolation pour le fait que rien de ce qui est humain ne dure – et quelle misérable consolation, qui n’enrichit que les Suisses !


Je peux rester assis devant un feu dans la pièce la moins exposée de toutes au danger et sentir soudain la mort me cerner. Elle se trouve dans le feu, dans tous les objets pointus qui m’entourent, dans le poids du toit et dans la masse des murs, elle se trouve dans l’eau, dans la neige, dans la chaleur et dans mon sang. Que devient alors le sentiment humain de sécurité si ce n’est une consolation pour le fait que la mort est ce qu’il y a de plus proche de la vie – et quelle misérable consolation, qui ne fait que nous rappeler ce qu’elle veut nous faire oublier !


Je peux remplir toutes mes pages blanches avec les plus belles combinaisons de mots que puisse imaginer mon cerveau. Etant donné que je cherche à m’assurer que ma vie n’est pas absurde et que je ne suis pas seul sur la terre, je rassemble tous ces mots en un livre et je l’offre au monde. En retour, celui-ci me donne la richesse, la gloire et le silence. Mais que puis-je bien faire de cet argent et quel plaisir puis-je prendre à contribuer au progrès de la littérature – je ne désire que ce que je n’aurai pas : confirmation de ce que mes mots ont touché le cœur du monde. Que devient alors mon talent si ce n’est une consolation pour le fait que je suis seul – mais quelle épouvantable consolation, qui me fait simplement ressentir ma solitude cinq fois plus fort !


Je peux voir la liberté incarnée dans un animal qui traverse rapidement une clairière et entendre une voix qui chuchote : Vis simplement, prends ce que tu désires et n’aie pas peur des lois ! Mais qu’est-ce que ce bon conseil si ce n’est une consolation pour le fait que la liberté n’existe pas – et quelle impitoyable consolation pour celui qui s’avise que l’être humain doit mettre des millions d’années à devenir un lézard !


Pour finir, je peux m’apercevoir que cette terre est une fosse commune dans laquelle le roi Salomon, Ophélie et Himmler reposent côte à côte. Je peux en conclure que le bourreau et la malheureuse jouissent de la même mort que le sage, et que la mort peut nous faire l’effet d’une consolation pour une vie manquée. Mais quelle atroce consolation pour celui qui voudrait voir dans la vie une consolation pour la mort !


Je ne possède pas de philosophie dans laquelle je puisse me mouvoir comme le poisson dans l’eau ou l’oiseau dans le ciel. Tout ce que je possède est un duel, et ce duel se livre à chaque minute de ma vie entre les fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire. Je devrais peut-être dire : la vraie car, à la vérité, il n’existe pour moi qu’une seule consolation qui soit réelle, celle qui me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être souverain à l’intérieur de ses limites.


Mais la liberté commence par l’esclavage et la souveraineté par la dépendance. Le signe le plus certain de ma servitude est ma peur de vivre. Le signe définitif de ma liberté est le fait que ma peur laisse la place à la joie tranquille de l’indépendance. On dirait que j’ai besoin de la dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation d’être un homme libre, et c’est certainement vrai. A la lumière de mes actes, je m’aperçois que toute ma vie semble n’avoir eu pour but que de faire mon propre malheur. Ce qui devrait m’apporter la liberté m’apporte l’esclavage et les pierres en guise de pain.


Les autres hommes ont d’autres maîtres. En ce qui me concerne, mon talent me rend esclave au point de pas oser l’employer, de peur de l’avoir perdu. De plus, je suis tellement esclave de mon nom que j’ose à peine écrire une ligne, de peur de lui nuire. Et, lorsque la dépression arrive finalement, je suis aussi son esclave. Mon plus grand désir est de la retenir, mon plus grand plaisir est de sentir que tout ce que je valais résidait dans ce que je crois avoir perdu : la capacité de créer de la beauté à partir de mon désespoir, de mon dégoût et de mes faiblesses. Avec une joie amère, je désire voir mes maisons tomber en ruine et me voir moi-même enseveli sous la neige de l’oubli. Mais la dépression est une poupée russe et, dans la dernière poupée, se trouvent un couteau, une lame de rasoir, un poison, une eau profonde et un saut dans un grand trou. Je finis par devenir l’esclave de tous ces instruments de mort. Ils me suivent comme des chiens, à moins que le chien, ce ne soit moi. Et il me semble comprendre que le suicide est la seule preuve de la liberté humaine.


Mais, venant d’une direction que je ne soupçonne pas encore, voici que s’approche le miracle de la libération. Cela peut se produire sur le rivage, et la même éternité qui, tout à l’heure, suscitait mon effroi est maintenant le témoin de mon accession à la liberté. En quoi consiste donc ce miracle ? Tout simplement dans la découverte soudaine que personne, aucune puissance, aucun être humain, n’a le droit d’énoncer envers moi des exigences telles que mon désir de vivre vienne à s’étioler. Car si ce désir n’existe pas, qu’est-ce qui peut alors exister ?


Puisque je suis au bord de la mer, je peux apprendre de la mer. Personne n’a le droit d’exiger de la mer qu’elle porte tous les bateaux, ou du vent qu’il gonfle perpétuellement toutes les voiles. De même, personne n’a le droit d’exiger de moi que ma vie consiste à être prisonnier de certaines fonctions. Pour moi, ce n’est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l’on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome.


Ce n’est qu’en un tel instant que je peux être libre vis-à-vis de tous les faits de la vie qui, auparavant, ont causé mon désespoir. Je peux reconnaître que la mer et le vent ne manqueront pas de me survivre et que l’éternité se soucie peu de moi. Mais qui me demande de me soucier de l’éternité ? Ma vie n’est courte que si je la place sur le billot du temps. Les possibilités de ma vie ne sont limitées que si je compte le nombre de mots ou le nombre de livres auxquels j’aurai le temps de donner le jour avant de mourir. Mais qui me demande de compter ? Le temps n’est pas l’étalon qui convient à la vie. Au fond, le temps est un instrument de mesure sans valeur car il n’atteint que les ouvrages avancés de ma vie.


Mais tout ce qui m’arrive d’important et tout ce qui donne à ma vie son merveilleux contenu : la rencontre avec un être aimé, une caresse sur la peau, une aide au moment critique, le spectacle du clair de lune, une promenade en mer à la voile, la joie que l’on donne à un enfant, le frisson devant la beauté, tout cela se déroule totalement en dehors du temps. Car peu importe que je rencontre la beauté l’espace d’une seconde ou l’espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie.


Je soulève donc de mes épaules le fardeau du temps et, par la même occasion, celui des performances que l’on exige de moi. Ma vie n’est pas quelque chose que l’on doive mesurer. Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. Une vie humaine n’est pas non plus une performance, mais quelque chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection. Et ce qui est parfait n’accomplit pas de performance : ce qui est parfait œuvre en état de repos. Il est absurde de prétendre que la mer soit faite pour porter des armadas et des dauphins. Certes, elle le fait – mais en conservant sa liberté. Il est également absurde de prétendre que l’homme soit fait pour autre chose que pour vivre. Certes, il approvisionne des machines et il écrit des livres, mais il pourrait tout aussi bien faire autre chose. L’important est qu’il fasse ce qu’il fait en toute liberté et en pleine conscience de ce que, comme tout autre détail de la création, il est une fin en soi. Il repose en lui-même comme une pierre sur le sable.


Je peux même m’affranchir du pouvoir de la mort. Il est vrai que je ne peux me libérer de l’idée que la mort marche sur mes talons et encore moins nier sa réalité. Mais je peux réduire à néant la menace qu’elle constitue en me dispensant d’accrocher ma vie à des points d’appui aussi précaires que le temps et la gloire.


Par contre, il n’est pas en mon pouvoir de rester perpétuellement tourné vers la mer et de comparer sa liberté avec la mienne. Le moment arrivera où je devrai me retourner vers la terre et faire face aux organisateurs de l’oppression dont je suis victime. Ce que je serai alors contraint de reconnaître, c’est que l’homme a donné à sa vie des formes qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui. Même avec ma liberté toute récente je ne puis les briser, je ne puis que soupirer sous leur poids. Par contre, parmi les exigences qui pèsent sur l’homme, je peux voir lesquelles sont absurdes et lesquelles sont inéluctables. Selon moi, une sorte de liberté est perdue pour toujours ou pour longtemps. C’est la liberté qui vient de la capacité de posséder son propre élément. Le poisson possède le sien, de même que l’oiseau et que l’animal terrestre. Thoreau avait encore la forêt de Walden – mais où est maintenant la forêt où l’être humain puisse prouver qu’il est possible de vivre en liberté en dehors des formes figées de la société ?


Je suis obligé de répondre : nulle part. Si je veux vivre libre, il faut pour l’instant que je le fasse à l’intérieur de ces formes. Le monde est donc plus fort que moi. A son pouvoir je n’ai rien à opposer que moi-même – mais, d’un autre côté, c’est considérable. Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté. Mais ma puissance ne connaîtra plus de bornes le jour où je n’aurai plus que le silence pour défendre mon inviolabilité, car aucune hache ne peut avoir de prise sur le silence vivant.


Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : une consolation qui soit plus qu’une consolation et plus grande qu’une philosophie, c’est-à-dire une raison de vivre.


vendredi 27 mars 2009

LA POUSSEE DIRIGEE

Lors de ma grossesse, j'ai entendu juste ce mot une fois : le réflexe d'expulsion (et c'est une futur maman qui en a parlé, mais la sage femme qui donnait son 'cours n'a pas relevé). Ce mot, il m'a parlé, je l'ai retenu dans ma tête, sans savoir ce que ça voulait bien vouloir dire et sans chercher plus loin.


Et puis le grand jour arrive. Y'a plein d'autres accouchements en même temps, du coup, on est bien seuls...(tant mieux). Tellement seuls que personne (du monde médical) ne se rend compte qu'il est grand temps pour mon bébé d'arriver. Juste le temps de m'allonger sur le coté que j'ai ce fameux réflexe (et les sentiments qui vont avec, mais ça, je ne le comprend qu'aujourd'hui).


Alors si une future maman passe par là, je lui propose de lire ce qui suit, et pourquoi pas d'aller faire un tour sur ce site, parce que savoir qu'on sait, que le corps sait, ça peut changer les choses...


" Il est très fréquent à l'hôpital que le praticien (après vous avoir examiné par toucher vaginal) vous dise : "maintenant il va falloir pousser" : le moment de pousser est décidé "arbitrairement" par le praticien en fonction de la dilatation de votre col (qui "doit" être totale) et de l'engagement du bébé dans votre bassin. On vous indique quand pousser, comment le faire et comment respirer. C'est la poussée dirigée.

Mais la poussée est un acte réflexe, involontaire. Lorsqu'on laisse un accouchement se dérouler normalement, sans intervenir, il arrive un moment où la femme a envie / besoin de pousser (parfois ce besoin est confondu avec une envie d'aller à la selle). C'est un sentiment très fort impossible à retenir : tout notre corps veut pousser, "ça pousse tout seul".

Les sages-femmes n'ont pas nécessairement besoin de pratiquer un TV pour déterminer si la dilatation est complète et si l'expulsion commence. D'autres facteurs permettent d'évaluer à quel stade du travail la parturiente se trouve. Le travail d'expulsion commence si :
- la parturiente pousse spontanément dès le début de la contraction
- les écoulements sanguins s'arrêtent : c'est le moulage : la tête du bébé s'adapte à la forme du vagin et bloque les écoulements
- la parturiente semble "ailleurs" : c'est ce qu'on appelle parfois "aller sur Mars" : lors de la poussée involontaire, la femme fait appel à son cerveau primitif : c'est maintenant son instinct qui la dirige. On doit tout faire pour préserver cet état. Or souvent on dérange la femme sous prétexte de l'aider: par des encouragements constants, des conseils, des questions...
- la parturiente grogne, s'accroupie
- l'anus est distendu (signe de la progression de la tête du bébé dans le vagin)

L'expulsion est un moment très délicat : certaines femmes arrivées à dilatation complète sont submergées par leurs émotions, par l'impression qu'elles n'y arriveront jamais, par l'impression qu'elles vont mourir : c'est un sentiment très fort et naturel auquel il faut se préparer : trop peu de femmes en ont entendu parler (Lire à ce propos "
aller sur mars" sur le forum Magic Maman) alors qu'il est signe que le réflexe d'éjection se met en place.

Par ailleurs, comme le souligne Michel Odent :
"Le passage vers le réflexe d'éjection du foetus est inhibé par toute interférence de l'intimité. Il peut être inhibé par les examens vaginaux, par un contact visuel direct ou par l'obligation d'un changement d'environnement. Il ne survient pas si l'intellect d'une femme en travail est stimulée. Il ne survient pas si la chambre n'est pas assez chauffée ou s'il y a des lumières brillantes."

L'expulsion peut être assez longue, notamment chez les primipares : tout d'abord, il y a le moulage : la tête du bébé s'adapte au corps de la femme. Parfois on a l'impression erronée que le bébé est coincé ... en fait il réalise juste les adaptations nécessaires à son passage ... Ensuite le bébé fait des va et vient : chaque contraction le fait descendre un petit peu ; une fois la contraction terminée, le bébé remonte légèrement. Ce mouvement permet d'étirer en douceur le vagin et le périnée, ce qui tend à les préserver. Une expulsion trop rapide peut être à la source de déchirures. A la fin, le bébé ne fait plus d'allers-retours : chaque contraction le fait descendre une peu plus : la naissance est imminente.

A noter l'utérus multipare est plus efficace pour la poussée : l'expulsion est plus rapide et nécessite souvent moins d'interventions extérieures.

L'expulsion est un moment délicat où se joue la naissance du bébé, son bien être mais aussi le futur obstétrical de la parturiente (épisiotomie, forceps etc).

Quand je vois une naissance à la télévision, je suis toujours énervée par l'inévitable : "inspirez - bloquez - poussez - poussez - poussez - poussez".

Tout d'abord il a été démontré que le fameux "inspirez - bloquez - poussez" n'apporte pas de bénéfice à la parturiente : ce mode de respiration tend au contraire à appauvrir l'oxygénation de la parturiente : les muscles privés d'oxygène deviennent plus douloureux (NB : l'absence d'oxygène conduit d'ailleurs à la production d'acide lactique ... à l'origine de courbatures ultérieures !). Par ailleurs ce mode de respiration exerce une plus forte pression sur le périnée. Des études récentes établissent que la poussée sur la phase d'expiration serait plus efficace, moins nocive pour le périnée et diminuerait le risque de prolapsus. Mais le mieux est encore de laisser la parturiente respirer comme elle le souhaite ...

Ensuite, vouloir diriger la poussée me semble une hérésie : comme il s'agit d'un acte réflexe, il ne sert à rien de vouloir le contrôler. Au contraire.

Essayez de vomir en contractant volontairement votre ventre : vous n'y arriverez pas : la seule façon de provoquer un vomissement est de déclencher le réflexe qui fera se contracter de façon automatique et irrésistible les muscles mis en jeu dans ce réflexe d'éjection ... Le réflexe d'éjection foetale suit la même logique. Lorsqu'on vous donne l'ordre de pousser, vous allez forcer sur tous vos organes abdominaux pour tenter d'expulser le bébé, en vain. La véritable poussée est une contraction involontaire et irrésistible de l'utérus et d'autres muscles associés - inutile donc de vous donner l'ordre de pousser ou d'arrêter de pousser : dans le premier cas la poussée obtenue ne sera pas efficace* et dans le second cas vous ne pourrez pas vous retenir de pousser.

La poussée volontaire court-circuite la poussée involontaire. Elle est épuisante pour la femme et son action néfaste est aggravée par les positions anti-physiologiques qu'on fait adopter à la femme (décubitus dorsal).

La poussée volontaire diminue les chances de conserver un périnée intact : la pression exercée sur lui est plus forte, plus brutale. Par ailleurs (fait paradoxal), le périnée pour s'ouvrir a besoin qu'on "laisse aller" : c'est en se détendant et en remontant que le périnée s'ouvre : pas en se contractant : or la poussée volontaire risque d'interférer avec le processus d'ouverture du périnée.

Des spécialistes parlent également de pneumothorax, rates éclatées, vaisseaux sanguins (capillaires) éclatés en cas de poussée volontaire prolongée.
* NB : il faut distinguer "poussée volontaire" et "accompagnement volontaire de la poussée" : si la première est inefficace, il existe néanmoins quelques "trucs" à mettre en oeuvre pour accompagner de façon volontaire la poussée involontaire...

En attendant...

mardi 24 mars 2009

Oh quel beau BABI!

C'est officiel...j'ai un BABI.
4 mois et demi ont passé et tu n'as toujours pas quitté mes bras... Tes demandes sont toujours urgentes, pas de compromis possible. Et puis faut que ça bouge, faut des choses à voir, sinon tu te contorsionnes dans tous les sens, tu cris, tu revendiques. Tu sursautes juste en croisant mon regard. La sieste? T'as dû entendre parler de ça dans une vie antérieure... Et tété, c'est ta grande passion. Jour et nuit.
Alors le maternage, tu me l'as imposé. Oui tu dors dans notre lit, mais tu dors parfois jusqu'à midi! Je doit rester près de toi, mais au moins, je suis pas (trop) fatiguée. Et puis je fais le ménage grâce à toi!Tu aimes bien être dans l'écharpe, mais seulement si on marche. Alors quand il fait gris, on passe l'aspi!J'ai pas toujours le temps de me faire à manger, mais j'avais fait des réserves avant ta venue (28 kg), alors j'ai déjà retrouvé la ligne (-22kg!).
J'ai parfois la nostalgie de mes activités d'avant (peinture, couture, sculpture...que des trucs qui bougent, comme t'aimes!) mais c'est un temps pour se recarder finalement.
Alors peut être que les bébés aux besoins intenses sont des bébés normaux, juste de ceux qui savent qu'ils ont des droits et qui ne lâchent rien. Ou peut être que ça vient de moi, je suis peut être une sensitive...
Paraît que je mise sur l'avenir...
Pour tout ça, je me sent pas si malchanceuse d'avoir un si beau BABI!


FUROSHIKI

FUROSHIKI
Vidéo envoyée par Edtutti

Le furoshiki est une pièce de tissu qui une fois pliée vous permet de transporter toute sorte d'objet.Au japon on s'en sert également pour présenter les cadeaux offert.
Un lien où on voit la technique ici


dimanche 22 mars 2009

Des tissus bio, pour faire soit même (c'est gratifiant!)

Pour ceux et celles qui font leurs couches ou plein d'autres trucs avec leurs petits doigts, je suis tombée sur ce blog :
http://biotissus.canalblog.com/




J'ai pas encore testé mais je trouve que ça change de ce que j'ai trouvé comme tissus jusqu'à maintenant...

lundi 16 mars 2009

Les jours de notre vie...sans couches, 1 mois

Oh catastrophe! Le week-end dernier a bien failli être la fin de notre belle aventure. Fort de nos réussites passées, nous nous baladâmes fesses nues même devant le Papa, alors peu enclin à avoir dans les pattes un bébé sans couche.

"T'inquiète, prend le, ça fait quelques jours qu'il n'y a pas d'inondation sans prévenir! En plus, il viens de faire pipi. Jure tu risques rien!"

Mais comme pour me prouver que nos exploits n'ont rien d'une compétition, qu'on n'a rien à prouver et qu'un bébé reste un bébé , ce n'est pas pipi qu'il a fait sur le Papa en habits du dimanche, non...! Mais un caca d'allaité digne de ce nom!

Alors j'ai repris notre minot, rampé jusqu'à la table à langer et décidé que ça resterai "entre nous" cette affaire d'HNI...

Dans l'après midi, notre BABI reprend ces habitudes de dandinage quand il a une couche et dans un vent de folie, le Papa, touché par un brin d'humanité et dans le secret le plus total, décide de tester lui même la technique. Et là, le petit bout entendu et écouté fait pipi dans la bassine et glousse de ce qui semble être des remerciements.

L'HNI familiale est née...

vendredi 13 mars 2009

L’Ordre Moisi du Codex Alimentarius

L’Ordre Moisi du Codex Alimentarius
Vidéo envoyée par NosLibertes

Pour ne pas être dûpe...

Pour faire court, ceux qui fabriquent les médicaments sont aussi ceux qui nous nourrissent... Alors si ont pouvait tomber malade rien qu'en mangeant, ça rendrait service a qui??? (voyez le genre...)

mardi 10 mars 2009

Blogosphère...

Voilà quelques mois, un blog c'était pour moi réservé aux ados...

J'ai découvert que ça pouvait être intéressant pour partager avec ma famille lointaine les photos de notre petit bout naissant.
Puis j'ai découvert des trucs et astuces sur d'autres blogs.
Et de fil en aiguille, j'ai découvert tous les blogs amis de chacun de ces blogs...

(faites un test ici avec votre blog)

Bref, après 3 longues soirées devant le pc, je me suis rendue compte qu'il existe un monde parallèle. Oui messieurs dames, Y'a plein de gens avec plein de super idées et valeurs qui vivent et partagent. Ils donnent même de la joie (photos de pain perdu) ou de la peine (la réalité du monde).
Et même si c'est par écrans interposés, j'ai l'impression qu'ils sont réels. Ça me réchauffe le coeur de savoir que je ne suis pas seule à vouloir élever mes enfants autrement ou à faire mon compost.
Alors en ce soir un peu morose d'une journée peu divertissante, j'ai envie de vous remercier, gens de la blogosphère, de, paradoxalement, me donner l'impression d'exister...

lundi 9 mars 2009

L'art de l'allaitement


Voici un lien vers une expo que je trouve magnifique :


Je trouve ces clichés pleins d'émotions, à en pleurer (pour ma part en tout cas, allez savoir pourquoi!?) et comme j'aime partager!

Mon bébé n'a que 4 mois et on me dit régulièrement : "Encore?!", "Mais il a pas des dents?", "Tu dois être coincé si t'es obligé de lui donner le sein", et même des "il va s'habituer, 1 mois c'est largement suffisant" et tellement d'autres encore, auxquels nous avons toutes droit un jour ou l'autre.

J'en ai marre de me justifier sur les bienfaits, d'annoncer timidement que j'allaiterai jusqu'à 6 mois j'espère...


Alors, avis à la population :



J'allaiterai jusqu'à ce que la Nature me dise d'arrêter!!!


Même si mon bébé marche,


Même s' il a 3 ans,


Même s' il a des dents,


Même si ça vous choque,


Même si ça fait bizarre à certains,


Même si il en parle,


Même si l'amie de l'amie de la soeur du cousin à fait de l'anémie,


Même si je suis enceinte à nouveau


...etc...




Bon, je fais la fière, là maintenant, parce qu'on est entre nous. Mais j'avoue ne pas me sentir totalement à l'aise en publique, ou devant belle maman... Mais je sais que je lâcherai rien!


Oui ma petite pousse, t'inquiète pas, les dictât de la mode ne passeront pas par moi et je ne suis pas dupe du lobby du lait en poudre...






dimanche 8 mars 2009

Parce que c'est trop cool la photo!

J'aime pas l'école, mais alors pas du tout. J'ai juste les souvenirs du CE1, et ça date! Pourquoi ces souvenirs? Parce qu'on a passé l'année à explorer la nature, à fabriquer des maisons pour les oiseaux et des épuisettes, à comprendre le cycle des grenouilles... Et l'école, ça devrait toujours être comme ça.

Alors quand j'ai lu cet article, j'ai eu envie de le mettre ici. Parce que c'est sûr, ces minots, ils s'en souviendront de l'année où ils ont eu la possibilité de s'exprimer photographiquement!





mercredi 4 mars 2009

Les jours de notre vie...sans couches 1

Ah l'HNI! Le concept m'a toujours plu, ça m'a toujours semblé bien difficile. J'ai toujours dit : "un jour j'essaierai" et ce jour est arrivé!

Armée de conseils et infos sur le sujet, j'ai fièrement brandit le drapeau de la libération des coucougnettes! A bas les couches et vive...les pipis sur maman. Après 3 arrosages, j'ai préfère rendre les armes et remettre l'expérience a plus tard.

Alors voila 2 semaines, j'ai lu je ne sais plus où, des conseils pour démarrer : j'ai mis ma petite pousse toute nue dans l'écharpe, sur mon ventre, sans t-shirt. Et nous avons tenté le diable! Le but étant de repérer un certain rythme d'élimination. Et là, Oh surprise! Une petite pousse, ça n'aime pas se faire pipi dessus et j'ai bien compris les moments où il avait envie.

Mais voilà, à partir de ce moment, il a su que je savais et impossible de revenir en arrière. Maintenant, je me rend compte pourquoi il se dandinait toute la journée, a 4 mois, il fait pipi toutes les demi heures. Il ne fait pas pipi en dormant, ça le réveil systématiquement.
Je dois dire que je trouve cela extraordinaire. Notre brindille nous a toujours dit quand il avait envie et nous, on voyait rien...On lui flanquait une couche et on s'étonnait qu'il se dandine toujours.
J'ai fait un stage en maison de retraite et il s'y passe la même chose. A l'école, on nous expliquait même que mettre une couche à une personne âgée autonome la rendrait quasi certainement incontinente.
Nous entamons la 3ème semaine sans couches (pas la nuit et pas pendant le sorties). Il y a des hauts (pipi dans le lavabo devant le papa) et des bas (le papa qui s'assoit sur un pipi oublié sur le canapé, oups...) mais je lâcherai pas l'affaire!

L'étendue de mon savoir

J'ai envie de me présenter un peu, de vous raconter mon parcours. Je connais le net, et les blogs surtout, depuis peu. C 'est un univers bien étrange, dont je ne connais ni les usages ni les coutumes, mais qui m'a véritablement aidé à m'autoriser à ouvrir les yeux.



Tout a commencé à l'arrivée d'une petite croix bleue en Mars 2008. Et étrangement, après des siècles d'attente (14 mois, je sais, c'est pas si long...mais je m'attendais pas à attendre!), ben sans le bidule sur lequel on fait pipi, je savais. Je savais au fond de moi que j'étais enceinte. Et depuis, je suis en "quête" pour retrouver ce que je sais. Tout au long de cette grossesse, et maintenant que ma petite pousse commence à avoir des feuilles, j'ai su.

Su que le suivit de grossesse doit être plus chaleureux (comprendre moins médicalisé), su que la péridurale, l'episiotomie, les touchés vaginaux à répétition, l'immobilité induite par le monito, le "poussez ma p'tite dame" ne devaient pas être la norme.

Su que mes seins devaient servir de biberons et de sucette; mes bras, de poussette et de transat; notre lit, de berceau;ma patience, de couche culotte; notre amour et notre exemple,de principe éducatif...

Et surtout su que la norme n'est pas la vérité.

Et tout ça était au fond de moi et mes errances sur la toile m'ont permis de découvrir tout un monde de personnes et d'idées qui me ressemblaient, monde jusque là insoupçonné. J'avais toujours cru être une "illuminée" alors que je suis en fait une "heureuse illuminée parmi tant d'autres".

dimanche 22 février 2009

L'etat des lieux

Alors pour le moment, j'ai l'idée, le concept, mais les bras pris... Et oui, 7 kg, ça se cache pas comme ça dans le bureau du banquier... Et j'ai compris pendant ma grossesse, et encore plus aujourd'hui, que la maternité, c'est beau, mais de loin! J'étais résolue a ignorer les dictât de notre société et braver tous les interdit. A moi la vie trépidante avec BABI sur le dos!A moi escapades multiples dans les lieux publics... Mais aussi, à moi BABI qui pleure, qui a faim, qui est mouillé, qui se débat dans tous les sens pour se libérer de l'écharpe... Bref, ma vie idéale s'est envolée en quelques tentatives. Et ma campagne de pub(par l'exemple) en a pris un coup!

Je crois que c'est un 'mal' pour un bien. Je suis Bélier, ascendant tête baissée, et finalement, ça me laisse le temps de beugnoder ici et là sur le net et trouver des tas de choses intéressantes. Je partage aussi (cf rubriques)!

lundi 16 février 2009

Bonjour a tous!

Voilà quelques mois, je donnais naissance à mon premier garçon, après 9 mois d'attente. C'est une toute autre "gestation" qui démarre pour moi aujourd'hui, celle de ma boutique. Boutique dédiée au maternage. Parce que ma grossesse et mon début en tant que maman m'ont fait tourner la tête et prendre conscience que l'ont doit changer notre manière de concevoir la maternité. Je veux respecter mes enfants, et donner cette idée au plus grand nombre. Et c'est en proposant un espace conviviale, des rencontres et des produits ecologiquement conçus que je pense atteindre mon but.

Je suis dans mon coin, devant mon pc, avec bébé qui tetouille et je trouve le chemin un peu long. Alors pour me donner du courage, je vais le partager avec vous.

N'hésiter pas à me faire vos remarques, à me donner des conseils. J'espère également que ce blog donnera à d'autres l'envie et des idées pour entreprendre différemment.

Enquête sur la naissance

Vous avez accouché entre 2005 (en référence au plan périnatalité 2005-2007) et 2009.

Vous pouvez télécharger le questionnaire ici.

Un bon film...

Un bon livre...

Un bon livre...